1817 (22 novembre). Délibération du conseil municipal : le sous-préfet de Dax a autorisé, par lettre du 17 novembre, le conseil "à délibérer sur les moyens à prendre pour subvenir aux frais qu'occasionnera la refonte de la cloche, fêlée le 14 de ce mois'. 'Considérant qu'il est de toute urgence que la cloche soit rétablie, attendu qu'elle est le seul signal pour annoncer les offices divins, les assemblées du conseil municipal, les incendies & autres cas fortuits qui peuvent survenir [...]", le conseil demande au préfet d'autoriser le prélèvement de 662,50 francs dans la caisse municipale, "savoir, 437 f. pour l'achat de deux quintaux & demi de métal pour être ajoutés à l'ancienne cloche, et 225 f. pour la main d'œuvre du fondeur".
1818 (12 février). Arrêté de Charles Lemercher, baron d'Haussez, préfet des Landes, approuvant le devis pour la refonte de la cloche de Nousse.
1818 (1er mars). Adjudication de la refonte de la cloche de Nousse à Bernard Lagrède, propriétaire à Nousse, qui "a offert de la faire faire pour la somme de quatre cent trente cinq francs". Le nom du sous-traitant n'est pas précisé.
1821 (28 avril). Avis du sous-préfet de Dax à propos de la cloche fondue par [Jean] Delestan : "Le Sous-Préfet de Dax. Vû l'arrêté de Mr le Préfet en date du 20 Juin dernier portant que le maire de Nousse était autorisé à nommer un expert pour procéder contradictoirement avec celui du sieur Delestan à la visite et réception de la cloche que ce dernier avait fondue pour le compte de la dite commune. / Vû le rapport fait par le Sr Ambrosi, expert choisi par le maire de Nousse, portant que la cloche dont s'agit a bien été fondue mais que le son en est mauvais. / Vû autre rapport fait par le sieur Despessailles expert commis par le sieur Delestan, portant que la même cloche a été bien fondue & bien conditionnée. / Considérant que la cloche faite par le Sr Delestan a été par celui-ci livrée au maire de Nousse, qu'elle a été mise en place et a constamment servi à la dite commune depuis le mois d'avril 1818. / Que le Sr Delestan peut efficacement soutenir que le vice existant dans la cloche n'est pas de son fait, alors que l'autorité locale au lieu de la refuser, l'a reçue de fait & en a permis l'usage. / Estime que le Sr Delestan doit être payé de ce qui lui reste dû sur le prix de son entreprise. / Dax, le 28 Avril 1821. / A. de St-Brisson." [Alphonse Charles Henry de La Loge de Saint-Brisson]
1821 (21 juin). [orthographe d'origine conservée] "Procès-verbal de réception de la cloche qui a été refondue de la commune de de [sic] Nousse, par le sieur Délestan fondeur résidant à St-Etienne [sic pour "Saint-Esprit"] près Bayonne, là quelle fondition a été autorisée par Monsieur le Préfet. / L'an mil huit cent vingt un, et le vingt un juin, nous Chevalier de Caupenne, Ingénieur Voyer de l'arrondissement, d'après l'invitation de Monsieur le Sous-Préfet de Dax en dâte du 25 Mai dernier, je me suis transporté dans la commune de Nousse afin de vérifier si la cloche mentionnée si dessus était bien fondue, et si elle s'entendait des communes voisines. / En conséquence j'ai monté au clocher avec Mr le Maire et l'Instituteur qui fait fonction de Benoit. / 1ment J'ai réconnu que la cloche est de bon métal et qu'elle est fondue dans les proportions de quatre quintaux. / 2mt qu'il n'y a aucune chambre ni souffleure. / 3mt qu'ayant graté la cloche avec un instrument tranchant j'ai réconnu qua la Matière est de première qualité. / 4mt je l'ai fait sonner, son son est clair. 5mt Enfin je l'ai faite mettre à la vollée à plusieurs réprises et m'étant transporté dans les vilages voisins, les habitans m'ont assuré l'avoir entendue les quels sont bien dignes de foi, qui sont des maires et adjoints et des particuliers à la distance de plus d'une lieu, ainsi que la gendarmerie à la Résidence de Monfort. / D'après quoi je conclus à dire, que la cloche est bonne et faite selon les règles de l'art, d'après l'examen que j'en ai fait ; la commune ne peut rien alléguer au fondeur pour ne pas le payer. / J'observerai à la supériorité [id est "ses supérieurs"] que le clocher se trouve dans un lieu très bas, et qu'il est sans ouverture Nord, Sud, Est et Ouest, ce qui fait qu'on n'entend pas la cloche aussi bien que si le clocher était en rase campagne, et qu'il fut percé des ouvertures qui se pratiquent ordinairement. La cloche s'entendrait beaucoup mieux, et la supériorité doit ordonner qu'on y exécute ses ouvertures, pour que les tourbillons des vends qui se font sentir dans se bas fonds ne l'empeche de ce faire entendre. / Dax, le jour, mois et an que dessus. / le chevalier De Caupenne."
1821 (13 octobre). Avis du sous-préfet de Dax : "Vû un rapport de Mr l'ingénieur voyer de l'arrondissement en date du 21 Juin dernier, constant que l'entrepreneur de la refonte de la cloche à Nousse s'est conformé aux obligations qu'il avait contracté [sic] et que le payement de ce qui rest dû sur le prix de l'adjudication peut lui être accordé ; / Considérant que l'expert Despessailles avait attesté par son rapport du 15 7bre 1820 que la cloche avait été fondue selon les proportions & les règles de l'art ; / que ces faits sont confirmés d'une manière plus détaillée dans le rapport de Mr de Caupenne, dernier expert nommé, que le reproche de mauvais son imputé par autre expert Ambrosi se trouve dénué de tout fondement, qu'à la vérité, si ce son ne se répand pas à des distances plus éloignées, on ne doit l'imputer qu'à la position du clocher & à sa construction ; que de tous ces faits il résulte que l'entrepreneur peut et doit être payé de ce qui lui reste dû sur le prix de l'adjudication ; / Est d'avis que le Maire doit être autorisé à faire payer à l'entrepreneur ce qui peut lui reste dû pour compléter le prix de l'adjudication. Dax, le 13 8bre 1821. / A. de St-Brisson."
1821 (24 octobre). Lettre du préfet des Landes au sous-préfet de Dax : envoie l'arrêté approbatif du procès-verbal de réception de la refonte de la cloche de Nousse.
1826 (18 juillet). Délibération du conseil municipal : [orthographe d'origine conservée] "Ce jourd'huy dix huitième du mois de juillet mil huit cent vingt six, nous membres du conseil municipal soussignés, assemblés en vertu de la lettre de Monsieur le Soupréfet sous la date du 8 mai dernier. / M.M., Vous connaissez tous l'importante nécessité des cloches dans une parroisse, soit soue le rapport des cérémonies du culte, soit en cas d'incendie ou de tout autre motif qui emmène leur concours. / Depuis plusieurs années cette commune joue de malheur avec la seule cloche qui y existe, à peine sept ans se sont écoulés depuis qu'elle a été refondue et la voilà encore felée, hors de service, sans utilité et sans avantage pour nous. / Quel est la cause de ce revers couteux, je crois la trouver premièrement dans l'insuffisance du poids et la capacité, secondement en ce que n'y ayant qu'une seule cloche destinée à tous les signaux elle est éprouvée [?] à la volée et immédiatement forcée pour le carrillon à deux martaux ce qui double la vibration et la rend irrésistible. / En sentant la nécessité d'une refonte, MM., j'ai conçu le projet d'établir deux cloches, et pour pouvoir vous fixer et vous mettre à même de délibérer j'ai pris des informations avec les fondeurs qui ont établi leur attelier à Montfort d'où la proximité ménagerait le cout du transport, et notre présence sur le lieux donneroit l'avantage de surveiller leur solidité. / La matière de la cloche actuelle présente le poids de quatre quintaux et cinquante livres marc. Déduisant le déchet de 25 % le poids sur reçu par le fabricant seroit de quatre quintaux et quatorze livres et portant le poids de la nouvelle cloche à cinq quintaux ce fabricant fourniroit quatre vingt six livres de matière qui à deux francs la livre formera la somme de... 172. Main d'œuvre pour la refonte... 150. Seconde cloche du poids de deux quintaux à deux francs la livre... 400. Faux frais d'un joug, ferrure, beffroy, hissage et mise en place... 150. Total... 872. / Telle est, MM., à quelque chose près la dépense à laquelle nous seront forcés : les fonds que nous avons dans la caisse de service n'étant pas suffisants pour cette dépense et ayant deux mille quatre cent francs environ dans la caisse d'amortissement, demandons à y prélever cette somme de huit cent soixante douze francs, il me semble quelle ne peut nous être refusée puisque cette caisse est la bourse conservatoire où ceux qui y ont des fonds les y trouvent au besoin. / Sur quoi vu l'exposé de Monsieur le Maire qui présente des considérations justes et puissantes, le conseil municipal après discussion a émis à l'unanimité le vœu suivant. / Art. 1. Il sera établi au clocher de l'église communale deux cloches, l'une du poids de cinq quintaux marc et la seconde du poids de deux quintaux. / Art. 2. Monsieur le Maire est autorisé à faire tous marchés nécessaires avec les fondeurs, toutefois que le poids des deux cloches n'excède pas celui à l'art. précédent. / Art. 3. Ce qui nous détermine à donner ce travail à faire par économie, c'est que n'y ayant point d'autre fondeur dans le pays que celui qui est maintenant établi à Montfort, et le nommé Delestan, résidant à Dax. Contre lequel nous protestons d'une manière formelle, attendu, 1° que c'est lui qui a refondu celle dont il est ici question il y a environ sept ans et qu'il nous a donné de très mauvaise matière et très caissante [cassante]. En admettant qu'il devienne chargé de cette refonte, la même matière devant resservir, la cloche sera toujours de mauvaise qualité et exposée aux mêmes inconvénients. / L'avantage inappréciable pour la commune et pour changer à très peu de chose près la nature de cette matière, c'est que le sieur Decharme, fondeur à Montfort, va fondre dans ce moment-ci six cloches pour différentes communes et la matière de celle de Nousse se trouvant mélangée parmi soixante ou quatre-vingt quintaux, sera entièrement, comme nous l'avons dit plus haut, changée de nature. / Art. 4. Il sera prélevé à la caisse d'amortissement et sur la somme de deux mille quatre cents francs appartenant à la commune celle de huit cent soixante douze francs, pour parer aux frais des cloches dont s'agit et dépenses accessoires. / Art. 5. Monsieur le Maire se charge de l'exécution de la présente délibération qui préalablement devra être approuvée par l'autorité supérieure. / Délibéré à Nousse les dits jour, mois et an que dessus, signés au registre Camjouan, Duprouilh, Caéstets, Lagrède, Beguery, Dudès et Bastiat. / Pour copie conforme à l'original, le Maire, Puyo."
1826 (22 septembre). [orthographe d'origine conservée] "Devis estimatif de la refonte de la cloche de Nousse et achat d'une seconde, la matière de la cloche félée présente le poids de quatorze cent cinquante livres métrique, à déduire pour son déchet huit pour cent, le poids net reçu par le fabricant serait de quatre cent quatorze livres, portant cette même cloche étant refondue à cinq cents le fondeur est obligé de fournir quatre vingt-six livres de matière de première qualité qui à deux francs la livre donne une somme de... cy 172 fr. / Main d'œuvre pour la refonte de cette même cloche... cy 100 fr. / Pour cinq voitures de bois à six francs donne la somme de... cy 30. / Pour brique nécessaire à construire le four... cy 15. / Pour suif et sire... cy 5. / Pour la façon de cloche de deux cents livres métriques, le fondeur est obligé de fournir tout en général et rendre les cloches prêtes à monter au cloché à raison de deux francs par demi kilogramme donne la somme de... cy 400 fr. / Pour le batant, joug de bois et ferment [ferrement] nécessaire pour les mettre en place donne la somme de cent cinquante francs... cy 150 fr. / 872 francs. / Fait à Nousse le vingt deux septembre dix huit cent vingt six. Pour l'avoir dressé le fondeur sera tenu de donner où l'entrepreneur trente francs pour le présent devis qui seront pris sur le montant cy dessus. Dressé par moi Decharme ainsi signé à l'original Décharme."
1826 (29 octobre). / [A la suite du document précédent, sur le même feuillet :] "L'an mil huit cent vingt six et le vingt neuvième du mois d'octobre à onze heures du matin par devant nous Robert Puyo maire de la commune de Nousse, en présence de l'adjoint et en l'absence de Mr le receveur municipal. / En conséquence des affiches apposées tant [dans] cette commune que dans les communes voisines portant qu'il sera ce jourd'huy procédé par devant nous et dans la présente maison commune à l'adjudication au plus offrant et dernier enchérisseur à la refonte de la cloche de la commune de Nousse et à l'achat d'une seconde aux clauses et conditions portées dans le devis et dans l'arrêté de Monsieur le Préfet, ainsi que les frais liquidés s'élevant à la somme de [blanc]. / Après avoir fait lecture du devis, de l'arrêté de Monsieur le Préfet et des affiches apposées, l'enchère a été ouverte à la somme de huit cent soixante douze francs. / Il a été allumé un premier feu pendant la durée duquel le sieur Delestan fondeur a offert de faire les ouvrages pour sept cents francs. Un second feu a été allumé pendant la durée duquel le sieur Décharme a offert de les faire pour la somme de six cents francs. Un troisième feu a été allumé pendant la durée duquel le sieur Delestan a offert de les faire pour cinq cent cinquante francs. Un quatrième feu a été allumé pendant la durée duquel le sieur Décharme a offert de les faire pour cinq cents francs. Un cinquième feu a été allumé s'étant éteint sans enchères nous avons adjugé au sieur Décharme fondeur comme dernier enchérisseur la refonte de la cloche de la commune de Nousse et l'achat d'une seconde aux clauses et conditions portées tant dans l'arrêté de Monsieur le Préfet que dans le devis estimatif dressé par le sir Décharme fondeur. / L'adjudicataire a offert pour sa caution le sieur Jean Nauriet, propriétaire et aubergiste à Montfort, lequel après avoir pris connaissance des obligations imposées à l'adj[udicatai]re a déclaré qu'il se rendait volontairement caution, se soumettant et s'obligeant à cet effet conjointement et solidairement avec lui à l'entière exécution de l'adjudication. / Fait à Nousse les dits jour, mois et an que dessus, et ont l'adjudicataire, la caution, l'adjoint signés avec nous à l'original. / Pour expédition conforme, Le Maire, Puyo."
1826 (14 novembre). Arrêté du préfet des Landes (Charles Louis de Chastenet, comte de Puységur) : a autorisé le maire de Nousse à procéder à l'adjudication "des ouvrages relatifs à la refonte de deux cloches sur une mise à prix de 872 fr. / L'adjudication desdits ouvrages, consentie le 29 du même mois au profit du sieur Decharme moyennant la somme de cinq cents francs" est approuvée.
1828 (1er juin). Procès-verbal de réception définitive des cloches de Decharme, par Dominique Mage, "maître-forgeron et fondeur domicilié à Montfort" : on devra 20 francs de plus à Decharme pour fourniture de matériau supplémentaire.
1828 (14 juin). Approbation par le sous-préfet de Dax du procès-verbal de réception des cloches de Decharme.
1840. Réparations à l'église.
1841 (6 mai). "Dévis [sic] estimatif de la refonte d'une cloche, pour l'église paroissiale de Nousse, dressé par le Sr François Délestan, fondeur à Dax. / Savoir : / La cloche à refondre, étant évaluée du poids de 115 kilogrammes ; il sera passé au fondeur pour façon, frais d'appareaux [sic], le tout à sa charge, la somme de soixante-dix francs, cy... 70 f. 00. / Il sera passé au fondeur pour déchet que fera la cloche dans sa fusion, la somme de vingt francs, cy... 20,00. / Pour réparation au batan [sic] de la grande cloche, fourniture de fer et façon... 10. / Pour dévis estimatif et papier timbré... 2,00. / Total= 102 f. 00. / Il reste de plus convenu que le surplus tout comme le moins de matière sera compensé à raison de trois francs le kilog. ; attendu que le fondeur ne peut pas promettre de tomber juste au poids actuel. / Fait à Nousse le 6 mai 1841. Délestan, signé. / Mr le Maire de Nousse est autorisé à traiter avec un fondeur pour la refonte projettée [sic]. Mont-de-Marsan le 17 juillet 1841. Pour le Préfet absent, le conseiller de Préfecture délégué, F. Dulamon, signé. / Pour expédition conforme, Le Maire de Nousse, D. Bastiat."
1841 (6 mai). Délibération du conseil municipal : "[...] M. le Maire a observé au conseil m[unicip]al que la petite cloche était hors d'état de service & qui [sic] devient indispensable de la faire refondre par régie ; que pour cet objet il a fait dresser un devis par Mr Delestan, fondeur à Dax, qui s'élève à la somme de cent francs. / Que le sieur Delestan s'engage, moyennant cette susditte [sic] somme, de la refondre et d'y fournir la matière nécessaire provenant du déchet, afin de la rendre de même poids ; il est constant, que si la cloche après avoir été refondue, dépasse ce poids actuel de quelques kilog.e, tout comme s'il est moindre, on se tiendra mutuellement compte de la différence ; le prix de la matière demeure fixé à trois francs le kilog.e. / Le batan [sic] de la grande cloche servira pour la petite & le sieur Delestan s'oblige sur le prix sus-mentionné d'en fournir un pour la grande. / Le Conseil / Prenant en considération l'exposé qui précède vote à l'unanimité un crédit de la somme de cent francs, à prélever sur les fonds libres de la caisse municipale pour être employé à la refonte de la cloche dont il est question. / Délibéré à Nousse les susdits jour, moi et an que dessus. Signés à l'original, Domenger, Sourigues, Puyo, Lagrède, Castets, Lagrède, Castets et Castets, et Dominique Bastiat, Maire. / Approuvé, Mont-de-Marsan le 17 juillet 1841. Le conseiller de préfecture, délégué, signé Dulamon. Pour expédition certifiée conforme, Le Maire de Nousse, D. Bastiat."
1841 (11 novembre). Procès-verbal de réception de la cloche de Delestan par le maire Dominique Bastiat, avec garantie de dix ans.
1842 (28 janvier). Lettre du maire Dominique Bastiat au sous-préfet de Dax. François Delestan a dressé un nouveau devis pour la refonte de la cloche de Nousse.
1842 (15 février). Lettre du préfet des Landes au sous-préfet de Dax : le conseil municipal de Nousse a voté le 12 janvier précédent "la refonte de la grosse cloche de l'église de cette commune". Or, l'autorisation préfectorale déjà donnée ne concernait que la petite cloche...
1845 (21 août). Délibération du conseil municipal : "L'église est depuis long-temps dans in état de délabrement complet, elle tombe en ruines & il est même dangereux pour la population d'y aller entendre les offices divins." Le maire Robert Puyo soumet au conseil "un devis que j'ai fait dresser par M. l'architecte Sibien, qui porte les travaux à exécuter à la somme de 2400 f. 00". Approuvé.
1846 (15 février). Adjudication des travaux de restauration de l'église à Laurent Laussuc [sic pour "Laussucq"], maçon à Pomarez, pour 1.940 francs.
1846 (8 août et 24 octobre). Certificats de paiement à l'entrepreneur Laussu(cq) pour les travaux en cours d'exécution.
1846 (30 octobre). Certificat de paiement à Jules Sibien, architecte départemental, pour ses honoraires.
1869 (juin). Réparations à l'achat et acquisition d'un dais par le curé de Nousse (avec demande de secours au ministre des Cultes).
1876. Réparations au clocher par l'architecte Caussé, de Dax : couverture en bardeaux de bois de chêne.
1884 (28 janvier). Procès-verbal d'adjudication de travaux de réparations au clocher de l'église au "sieur Lalanne" (Pierre).
1884 (2 juin). Procès-verbal de réception des travaux du clocher par l'entrepreneur Pierre Lalanne.
1885 (30 août). Adjudication à Auguste Crabos, maître maçon à Montfort-en-Chalosse, de travaux à l'église de Nousse, consistant en réfection du plafond du chœur, blanchissage de l'église, "vitraux à changer" (pour 200 francs) et "toiture à recouvrir".
1901 (24 février). Délibération du conseil municipal : "Désignation de M. Arnaudin, agent voyer cantonal à Montfort, en qualité d'architecte, pour dresser les plans et devis de travaux à exécuter à l'église".
1928. Réparations au clocher par Léopold Lantrade, zingueur à Montfort.
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